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Nutrition et équilibre hormonal féminin

  • Photo du rédacteur: stephanie scherrer
    stephanie scherrer
  • 14 nov.
  • 2 min de lecture

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La phase folliculaire, s’étendant de J1 à l’ovulation est une période clé où l’œstrogène domine et oriente la maturation folliculaire ainsi que la préparation de l’endomètre. D’un point de vue prise en charge nutritionnelle, optimiser l’alimentation pendant cette phase permet d’accompagner ces dynamiques hormonales et physiologiques pour faciliter un cycle harmonieux.


Rôles biologiques et implications nutritionnelles


L’élévation progressive des œstrogènes stimule la croissance folliculaire et l’épaississement de l’endomètre, deux processus énergivores et dépendants d’un bon équilibre métabolique. Les œstrogènes augmentent aussi la sensibilité à l’insuline, ce qui améliore la gestion des glucides , un aspect nutritionnel crucial pour éviter les pics glycémiques chez les femmes présentant un SOPK ou une résistance à l’insuline.


Par ailleurs, les œstrogènes sont métabolisés principalement dans le foie via des phases de détoxification (Phase I et Phase II). Un soutien hépatique nutritionnel est donc indispensable pour leur élimination efficace, évitant ainsi un excès d’œstrogènes actifs pouvant perturber le cycle.


Besoins nutritionnels spécifiques


  • Modulation des œstrogènes

    Pour équilibrer la production et l’élimination hormonale, la priorité est donnée à des aliments capables de soutenir la phase hépatique II de détoxification, où s’opèrent conjugaisons et excrétions. Les composés soufrés, les indoles et les lignanes jouent un rôle fondamental.

  • Soutien à la maturation folliculaire

    Au-delà des hormones, le bon fonctionnement des mitochondries dans les follicules dépend d’apports antioxydants suffisants et d’un équilibre en micronutriments (vitamines B, zinc, magnésium) pour permettre la production d’énergie et la synthèse hormonale.


Recommandations alimentaires détaillées


  • Crucifères (brocoli, chou-fleur, chou kale, radis, cresson). Ces légumes contiennent des glucosinolates qui sont transformés en indoles (ex : DIM - Di-Indolyl-Méthane) après ingestion. Ces indoles favorisent une métabolisation favorable des œstrogènes via la voie 2 de conjugaison hépatique, réduisant la formation d’œstrogènes plus prolifératifs ou toxiques. Cela aide à prévenir la dominance œstrogénique.

  • Graines de lin mouluesRiche en lignanes, phytoestrogènes doux, la consommation régulière de graines de lin contribue à moduler l’activité œstrogénique en se liant aux récepteurs d’œstrogènes et en exerçant un effet équilibrant, limitant ainsi les excès hormonaux.

  • Aliments riches en vitamine B et magnésium: Ces micronutriments interviennent dans le métabolisme énergétique des follicules ainsi que dans les réactions enzymatiques impliquées dans la synthèse et le métabolisme des hormones stéroïdes.

  • Fibres alimentaires: Une bonne consommation de fibres (fruits, légumes, céréales complètes) est aussi recommandée pour améliorer l’excrétion des hormones via le système digestif en favorisant le transit intestinal et la liaison des œstrogènes dans les selles.




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Approche fonctionnelle globale


La synchronisation alimentaire lors de la phase folliculaire vise donc à :


  • Encourager la régulation hormonale par une modulation précise des œstrogènes grâce à des aliments spécifiques.

  • Protéger et soutenir la fonction hépatique, organe clé du métabolisme hormonal.

  • Fournir des nutriments essentiels à la santé mitochondriale ovarienne et à la production optimale d’énergie.

  • Stabiliser la réponse métabolique en lien avec l’insuline pour éviter les perturbations du cycle.


Cette démarche adaptée individuellement sert à maximiser la qualité folliculaire, augmenter les chances d’ovulation régulière, et réduire les troubles liés à un déséquilibre œstrogénique.








































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